Sans sobriété numérique, oubliez la transition écologique !

Publié le 19 09 2022 | Mis à jour le 29 04 2024

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L’impact environnemental du numérique est un angle mort de notre transition écologique. Face à l’insoutenabilité du numérique, un impératif : la sobriété ! De nombreuses pistes d’actions sont déjà à portée de main. En voici déjà quelques unes.

Alors que le numérique s’imposait dans notre quotidien depuis de nombreuses années, celui-ci est devenu omniprésent dans nos vies professionnelles et personnelles à la faveur des confinements successifs. Or, si l’on présente souvent le numérique comme un secteur « virtuel » ou « dématérialisé », en réalité, il n’en est rien. Bien que le « cloud » soit impalpable, le secteur numérique repose bien sur des infrastructures énergivores nécessitant des quantités phénoménales de matières premières pour leur fabrication. Nous ne faisons que déplacer la matérialité des impacts du numérique et ce secteur est un angle mort de notre « transition écologique ».

Aujourd’hui, le numérique représente déjà environ4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) mondiales(plus que l’aviation civile !) et pourrait atteindre7 % dès 2025. Si l’on insiste souvent sur les émissions de GES, il est important de rappeler que les impacts environnementaux du numérique sont multiples : extraction de ressources naturelles (dont beaucoup de métaux rares), consommation d’eau douce, impacts sur la biodiversité, etc. Si l’on compare l’évolution attendue des émissions de GES du secteur numérique aux objectifs de réduction fixés pour limiter le réchauffement planétaire à +1,5°C en 2100, la trajectoire suivie par le numérique paraît clairement insoutenable. 

Lire la suite (Usbek et Rica)