Les assistants vocaux : gadget intrusif pour les uns, avenir du numérique pour les autres

Publié le 19 09 2022 | Mis à jour le 01 05 2024

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Les industriels veulent faire de la voix notre nouvelle façon d’interagir avec nos équipements électroniques via les assistants vocaux et autres enceintes connectées. En France, le marché commence à décoller mais des voix s'élèvent pour protéger notre vie privée.

Amazon Alexa, Google Assistant, Apple Siri… Ces noms d’assistants vocaux sonnent familièrement à beaucoup d’oreilles désormais et ils feront sans doute partie des idées de cadeaux pour Noël. En France, le grand public peut les utiliser depuis 2011 avec Siri sur téléphones et tablettes mais la véritable avancée a eu lieu en 2017 avec l’arrivée des premières enceintes connectées. Ces dispositifs promettent de simplifier nos échanges et pourraient même constituer un progrès en matière d’inclusion numérique, notamment pour les personnes les moins à l’aise avec ces technologies. Mais dans le livre blanc qu’elle a publié début septembre, la CNIL insiste aussi sur les problèmes éthiques posés par ces nouvelles technologies. L’autorité chargée de la protection de nos données et de notre vie privée fait une série de recommandations, avant que nos usages n’aient vraiment évolué. "L'un des risques, c'est que les gens adoptent aveuglément de nouvelles technologies, sans en évaluer l'impact avant de les utiliser", a expliqué à l'AFP il y a quelques jours David Reichel, l'un des auteurs d'un rapport de l'Agence européenne des droits fondamentaux (FRA) sur l'intelligence artificielle.

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