Voilà qui incite à réfléchir à de nouvelles pistes pour renouveler les MOOC, afin de mieux tirer parti de leur potentiel. Dans ce cadre, pourquoi ne pas s’inspirer de la vogue des tutoriels et des progrès de l’impression 3D ?
Formation à la demande
Pourquoi parle-t-on de succès mitigé concernant les MOOC ? L’argument principal est le manque d’attention prêté par l’étudiant aux cours en ligne. Pour quantifier cette attention, on définit un taux de rétention, qui correspond au ratio entre le nombre d’inscrits et le nombre d’étudiants terminant la formation. Pour les MOOC, ce taux est en moyenne entre 5 % et 10 %, sachant que les étudiants affirment généralement ne pas avoir trouvé dans les MOOC suivis les connaissances qu’ils cherchaient.
Les MOOC ont été développés par les établissements d’enseignement supérieur pour le grand public, mais leur développement est empreint du fonctionnement habituel de ces établissements, imposant leur logique synchrone – l’accompagnement des étudiants correspond à des périodes temporelles définies. Ainsi, la formation à la demande, hors contrainte de temps et de lieu – et qui était présentée comme l’un des avantages majeurs des MOOC – est perdue.
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