L’empreinte carbone du numérique commence désormais à être bien connue, mais une nouvelle étude, menée par l’Ademe et par l’Arcep, permet d’aller davantage dans le détail. Les deux organismes ont été missionnés par le gouvernement pour mesurer l'empreinte environnementale, et non plus seulement carbone, du numérique en France. Au-delà du changement climatique, d’autres impacts ont été pris en compte concernant par exemple l’épuisement des ressources énergétiques fossiles, l'acidification, les radiations ionisantes, liés à la consommation énergétique, la production de déchets ou encore l’épuisement des ressources abiotiques (minéraux et métaux).
Il en ressort que ce sont les terminaux qui génèrent le plus d’impacts, entre 65 % et 90 % selon les critères. Et parmi les terminaux, ce sont les téléviseurs qui arrivent loin devant, en concentrant entre 11 % et 30 % des impacts, notamment en raison du nombre important de matériaux et d’équipements nécessaires à leur fabrication. Viennent ensuite les ordinateurs de bureau, les ordinateurs portables, les smartphones et les tablettes. Nos téléphones, qui concentrent généralement les critiques, ont en effet des impacts un peu plus importants sur le changement climatique que les téléviseurs (14,3 % contre 13,7%) mais sont mieux-disant sur la majorité des autres critères d’évaluation.
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